Ab imo pectore






Quatre heures et demi du matin













Brassai *







Les pensées embrumées flottent au vent prudent de la fatigue
Sourires aux lèvres froissées par les embruns nocturnes, sûrement.
La douceur des moments s’accorde à dire de nous
« Murmures de vies ».
Je vivrais pour toi chaque seconde comme un espoir de tout changer.
Ma vie sera fureur, envie et orgasme.
Et puis
Des trémolos, aussi.
Je mourrais comme une voix éraillée

De celles qui ont trop écrasé de mégots, qui se sont trop brûlés la gorge aux goulots.
J’aurais trop tout fait et je m’endormirais, morte de rire.














Mais ca, c'est parce qu'on est tellement pas sérieux, à mon âge.

















1 commentaire:

  1. Anonyme20:06

    Et quand elle a eu dix-sept ans, rien n'avait changé.
    Rien n'est sérieux.


    On a pas été sérieux Marilou. Et je n'en cherche pas, de la sériosité.

    Je t'aime.

    RépondreSupprimer