Parait qu'à 23h30, il doit m'arriver un truc ce soir.













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Kertesz, again *


Toi, tu as la beauté des jours d’émoi.
Aux langueurs assassines, aux gestes lents et pudiques
Si je m’écoutais, je t’embrasserais au coin de ce sourire nonchalant
Tout prés de ces lèvres qui font du bonheur, comme de pas exprès.
Mes essais s’usent sur ton obstination, alors attendre.
Des heures et des leurres pour ton rien qui afflige, qui met à bas mes plans sur comètes enfantines. Naïves.
Trois nuages sur un bout de ciel qui ne ressemble à rien d’autre qu’un bout de ciel avec trois nuages dedans.
Rien d’autre.
Ah si, un réverbère étreint par le vagabondage de mes tragédies de clown
Front blanc, chaussures en gondoles et barcarolle ridicule des porteurs de vers, rayés, tachés de rouge.
Des porteurs de flots.

Incroyable comme tout ce que je dis, au final
Ne ressemble à rien.
Mais j’vous jure que dans ma tête, au fil de la bille barbare
Ca s’tient.
..
...
....

2 commentaires:

  1. Anonyme12:40

    j'aime. j'aime tes mots, ils continuent de raisonner..
    bref. juste pr te dire merci.

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  2. Anonyme18:18

    oh, tien, il revit. Tant mieux, c'est toujours aussi beau. Bravo.

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